Voyage a Sofia Bulgarie

But du voyage

Le but du voyage était de découvrir Sofia, la capitale de la Bulgarie, durant un court sejour de 4jours.

Un peu de géographie….

Vaste rectangle d'environ 250 km de large sur 400 km de long, la Bulgarie est bordée, au nord, par le Danube, à l'est, par la mer Noire et, au sud, par le Rhodope (ou les Rhodopes). Les montagnes, qui occupent environ 25 % du territoire, sont moins présentes, en Bulgarie, que dans les autres États balkaniques. 
Le climat est continental, avec une tendance à l'aridité.



Quelle est l’histoire de La Bulgarie et Sofia?

Impossible de bien comprendre un pays sans connaître son histoire…. L’histoire se reflète dans l’architecture de la ville et ses habitants (nourriture, comportement)


Conquise par les Romains au ier siècle avant J.-C., la Thrace du Nord devient la province de Mésie, avant l’arrivée de tribus slaves et de proto-bulgares au viesiècle après J.-C., qui alliés, parviennent à s’imposer au sein de l’Empire byzantin. Le premier État bulgare se constitue dans la deuxième moitié du viie siècle et il est reconnu par Constantinople en 681. 
ixe-xe siècles
Entre le règne du khan Krum et celui du prince Boris Ier, le premier État bulgare se forme. Le christianisme devient la religion officielle tandis que l’alphabet cyrillique est adopté. La population bulgare naît de la fusion progressive des composantes ethniques aux origines très diverses. 
xie-xe siècles
La Bulgarie est soumise par l’Empire byzantin jusqu’au soulèvement de 1186 mené par deux boyards, Jean I er Asen I er et son frère Pierre II. 
xiiie-xive siècles
Le second empire bulgare trouve son apogée sous le règne de Jean III Asen II dans la première moitié du xiiie siècle. L’hégémonie bulgare s’étend alors à l’ensemble de l’Europe du Sud-Est. Mais l’empire se disloque à partir des années 1260-1270, livré à l’invasion mongole, aux dissensions entre boyards et à la menace des Ottomans qui annexent la Bulgarie en 1396. 
xve-xixe siècles
La Bulgarie est intégrée à l’Empire ottoman. Des révoltes sporadiques éclatent tandis qu’une population d’origine turque s’implante dans le pays. Le mouvement national se développe au milieu du xixe siècle (Georgi Rakovski, 1821-1867) jusqu’à l’insurrection d’avril 1876. À la suite de la guerre russo-turque de 1877-1878, l’État bulgare est restauré, mais amputé à la suite du Congrès de Berlin de 1878, ce qui entraîne une nouvelle insurrection. En 1879, la principauté bulgare se dote d’une Constitution démocratique. 
xxe siècle
Après la réunification avec la Roumélie (1885) et la naissance d’une vie parlementaire très instable, la Bulgarie, indépendante depuis 1908, s’engage dans les deux guerres balkaniques et, au côté des Empires centraux, dans la Première Guerre mondiale, conflits qui se soldent par d’importantes pertes territoriales. L’évolution autoritaire du régime le rapproche de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste. 
De 1945 à nos jours
Le parti communiste bulgare s’impose à la tête de l’État qui s’aligne étroitement sur l’Union soviétique sous les directions de Dimitrov, Červenkov et Živkov. Ce dernier est destitué au cours d’une « révolution de palais » en novembre 1989, à la suite de la perestroïkalancée en URSS par M. Gorbatchev et de l’écroulement du bloc communiste.
 La Bulgarie est intégrée à l’OTAN et à l’Union européenne, mais la démocratie est fragilisée par la corruption et la défiance des électeurs.


Verification de connaissainces....

Petit rappel... l'alphabet cyrillique a ete créé vers la fin du ixe siècle dans l'Empire bulgare, dans l'actuelle Bulgarie ou dans l'actuelle Macédoine du Nord1, par des disciples du frère Cyrille Depuis l’entrée de la Bulgarie dans l’Union européenne le 1er janvier 2007, le cyrillique en est devenu le troisième alphabet officiel après le latin et le grec.


 Arrivée a l’aéroport de Sofia - Transfert au centre ville

Il y a deux terminaux à l’aéroport de Sofia. Si vous arrivez au terminal 2, prenez le métro pour rejoindre le centre ville (1,60 lev). A partir du terminal 1, il est plus simple de choisir le taxi. Il vous amènera en ville en 20 min environ , en juin 2022 le tarif était de 20lev (=10)


Informations pratiques

La monnaie est le lev (leva au pluriel), son taux de change est fixe par rapport à l’euro : 2 BGN = 1€.


Où loger à Sofia?

La plupart des sites d’intérêt se trouve au centre de Sofia. Mon conseil est de loger près de la station de métro Serdika

(Trouver un bon deal à l’hôtel Sofia Hôtel Balkan!)


Impression initiale de Sofia

L’architecture des bâtiments de Sofia n’est pas la plus belle du monde…. Mélange de tous styles… beaucoup d’immeubles d’habitation horribles, hérités de l’ere  communiste, d’immeubles du début du 20e siècles, plus beaux mais délabrés, et beaux témoignages du passés… églises romanes, bizantines, orthodoxe (pas toujours si ancien que cela!)  


Les points d’intérêt sont rassemblés dans le centre ville, à part l’église de Boyana .

On retrouve deux axes principaux : la rue Vitosha, piétonne bordée de magasins et de cafés, et le boulevard du Tsar-Libérateur (Car Osvoboditel), dans le « centre monumental ».

Il fut créé pour donner à Sofia une vraie image de capitale (la ville ne comportait que 12.000 habitants quand elle fut déclarée capitale), avec des beaux bâtiments dessinés par des architecte austro-hongrois.

Cœur de ce « Sofia monumental », la place Alexandre-Nevski, où trône la cathédrale du même nom. Il s’agit du boulevard que j’ai le mieux aimé à Sofia, avec ses jolis bâtiments baroques ou néo-classiques colorés.



S’étant développée au XIXe, Sofia comporte un certain nombre de jolis bâtiments de cette époque (style éclectique notamment). Malheureusement beaucoup sont en mauvais état…

La vue est aussi gâchée par les horreurs de l’époque communiste, où l’esthétique architecturale n’était vraiment pas la priorité !

Dommage donc, Sofia avait du potentiel… J’ai tout de même pris plaisir à flâner dans le centre à la recherche de « pépites », en essayant de faire abstraction du reste. Pas toujours facile, hum.


Place de l’Indépendance à Sofia

Célèbre carrefour animé : la place de l’Indépendance, avec ses monuments staliniens.

On y trouve entre autre le palais présidentiel et le CUM (Tsoum), ancien grand magasin soviétique, reconverti en centre commercial de luxe (et devenu complètement mort avec la crise).


Vestiges romains

Sous la place de l’Indépendance, on peut apercevoir des vestiges romains et une église semi-enterrée. On retrouve un peu la même chose (ruines et églises) à la Rotonde Saint-Georges, juste à côté.

Sofia reste néanmoins une ville verte, avec de nombreux parcs non loin du centre. Malheureusement, à cause de la météo vraiment peu clémente lors de notre passage, nous n’avons pas pu nous y promener (une prochaine fois, donc).


Quartier du « marché des femmes »

Non loin de la Place de l’Indépendance se trouve aussi les anciens bains thermaux (plus en activité…).

On découvre également un petit quartier populaire « le marché des femmes« , à l’ambiance plus orientale, qui jouxte les Halles.

Dans ce quartier j’ai pu notamment voir les anciens bains thermaux, beau bâtiment de type austro-hongrois. Ils étaient malheureusement fermés et en attente d’être transformés en salle d’exposition.

C’est aussi par là que se trouve la principale mosquée et une synagogue. J’ai bien aimé ce coin (le soleil aidant sans doute, contrairement aux jours précédents passés sous les bourrasques et la pluie), ambiance plus authentique, jolis bâtiments colorés…

Bref, plutôt sympathique, et plus animé que la plupart des rues du centre.


Lieux de culte à Sofia

Quand je visite une ville, j’aime bien découvrir les différents lieux de culte qui la composent ! L’église la plus impressionnante de Sofia est bien sûr la cathédrale Alexandre-Nevski.

C’est l’image emblématique de la ville, avec ses nombreux dômes. L’intérieur, tout en fresques, est malheureusement très sombre (photos interdites !).


Juste à côté, je suis rentrée dans Sainte-Sophie, une des plus vieilles églises byzantines ! Oui, comme à Istanbul, même si dedans c’est bien plus sobre ! 😉

J’ai beaucoup aimé la jolie l’église Sveta-Nedelya (ou Notre-Dame-du-Dimanche), plus modeste mais plus lumineuse.

Curiosités : des petites églises semi-enterrées qui datent de l’époque ottomane, où il était interdit que les églises dépassent la hauteur d’un homme à cheval.

Je suis aussi passée devant une ancienne mosquée toujours vouée au culte : la mosquée Bania Bachi(ou des Bains), même si je ne l’ai pas visitée (un peu compliqué en fait). Une autre mosquée a d’ailleurs été transformée en musée archéologique.

J’ai pu aussi voir la  synagogue, considérée comme une des plus grandes d’Europe, et que j’ai trouvée vraiment jolie ! Là encore, la visite semblait compliqué, puis je n’avais pas trop le temps.


Transports à Sofia

Les vieux trams circulent partout dans Sofia. Certains semblent hors d’âge

Le métro comporte 4 lignes avec des trains et des stations modernes et rutilantes! L’une des stations ressemble à un musée exposant des vestiges de l’époque romaine 


Qu’en est il de la sécurité à Sofia ?

Je n’ai ressenti aucune insécurité particulière dans le centre ville de Sofia. Rien à voir avec Paris…


Avis sur la visite de Sofia

En résumé, Sofia n’est sans doute pas la plus belle capitale d’Europe, ni même la plus belle ville du pays.

Mais elle vaut néanmoins le coup d’œil ! Ne serait-ce que pour se dépayser

On peut aussi y profiter des joies du ventre, à des prix sympathiques, ce qui ne gâche rien ! 



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