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 #COPRAH

Cultivé sur bon nombre d’îles, notamment dans les Société et aux Tuamotu, le coprah désigne l’albumen séché de la noix de coco, c’est-àdire l’eau blanche. Lorsque les coco tombent, leur chair est récupérée, séchée au soleil, et se transforme en coprah. Envoyé à Tahiti, celui-ci sert à produire une huile brute utilisée par les fabricants de monoï.


#FETII

Il s’agit d’un membre de la famille au sens large. Tout le monde est plus ou moins beau-frère ou cousin par alliance, et les Polynésiens ont toujours un ou plusieurs fetii dans chacune des îles polynésiennes, comme une immense famille. À Papeete, il existe des quartiers entiers de fetii qui reconstituent des quartiers familiaux en milieu urbain.


#MAHI MAHI

C’est le nom polynésien de la dorade coryphène. Aux Tuamotu, il est pêché à la lance, avec un poti marara (bateau à moteur), lors d’une coursepoursuite mouvementée. Le mahi mahi est le roi des poissons dans l’alimentation locale : grillé ou cru accompagné de lait de coco, vous en trouverez sur tous les menus des snacks et des restaurants.

#MARAE

Érigés sous une forme rectangulaire, les marae sont d’anciens lieux de culte extérieurs pavés de pierre où se tenaient les cérémonies religieuses. Pendant le Heiva en juillet-août, ces sites sacrés revivent au rythme de chants et danses traditionnels. À noter que les Marquisiens utilisent une autre terminologie et nomment ces édifices « meae ».

#MOTU

Dans les îles basses surtout, la couronne de récif se pare par endroits de surfaces coralliennes encore émergées : c’est ce que l’on appelle un motu, un îlot en somme. Ces derniers peuvent prendre des formes et des proportions variées – dans l’archipel des Tuamotu par exemple, le motu principal de Fakarava s’étend sur une quarantaine de kilomètres !

#POTI MARARA


Au départ spécialement conçu pour la pêche des marara, petits poissons volants à la chair délicate, le poti marara est aujourd’hui également utilisé pour la pêche des bonites, des thons au harpon et des mahi mahi. De fabrication locale, il possède de puissants moteurs, une coque apte à fendre la vague à grande vitesse, et bien sûr des filets.


#RAE RAE


Les rae rae (prononcez « rairai »), ou mahu, sont des travestis. Selon une légende, quel que soit son sexe, on éduquait en fille le troisième enfant de la famille. D’après les récits des premiers explorateurs, les rae rae existent depuis toujours dans les coutumes polynésiennes. Aujourd’hui, ils sont toujours bien acceptés, intégrés et respectés.

#MARAE

Érigés sous une forme rectangulaire, les marae sont d’anciens lieux de culte extérieurs pavés de pierre où se tenaient les cérémonies religieuses. Pendant le Heiva en juillet-août, ces sites sacrés revivent au rythme de chants et danses traditionnels. À noter que les Marquisiens utilisent une autre terminologie et nomment ces édifices « meae ».


#TANE ET VAHINE

Respectivement « homme » et « femme ». Audelà des écriteaux sur les portes des toilettes publiques, ces termes vous seront utiles car ils font pleinement partie du vocabulaire franco-tahitien. Par extension, ils sont aussi employés pour traduire « époux » et « épouse » ; vous saurez désormais répondre à la question « Comment s’appelle ton tane ? »

#TABU


Il fait référence à une interdiction liée au sacré. C’est bien simple, dans la tradition maori, une chose tabu est inviolable du fait de son caractère sacré. Que cela vous semble décalé ou non, il est de rigueur de respecter un tabu, sous peine de recevoir, d’après les croyances religieuses polynésiennes, un châtiment de l’ordre du surnaturel…


#VAA’A


C’est le nom polynésien de la pirogue à balancier traditionnelle, le sport roi dans toutes les îles de la Polynésie. Si le surf, sport ancestral lui aussi, a plutôt la faveur des jeunes, la pirogue de course s’impose encore comme « le » sport de compétition par excellence. Il est notamment médiatisé au Fenua lors de la fameuse course Hawaiki Nui.


#TAMURE

La danse sensuelle voire sexuelle des Tahitiennes a épaté plus d’un explorateur. Interdit par les missionnaires, le tamure est resté dans l’ombre jusqu’au début du siècle et a commencé à se raviver à la fin de la guerre. Pratiqué par les hommes et les femmes, il fait indéniablement partie du riche patrimoine culturel de la Polynésie française.


#VINI


Joli piaf à tête grise, le Vini – littéralement « petit oiseau qui gazouille » – est un oiseau très couru de Polynésie. Tellement couru qu’il a donné son nom au premier opérateur de téléphonie mobile du territoire en 1998, et que tout le monde depuis appelle un téléphone portable un Vini ! Si l’on vous demande votre Vini, c’est donc votre numéro…


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